Un regard poétique et personnel du cinéaste Simon Garez sur l’apiculture
Radio-Canada
Le réalisateur fransaskois Simon Garez dévoile son second court métrage Gentle Hum of Spring / Un paradis pour les abeilles. Un regard contemplatif et personnel sur les difficultés auxquelles font face les apiculteurs.
« Il faut qu’elles soient heureuses ces abeilles, qu’elles travaillent jusqu’au bout de leur désir, c'est de là que vient le moral de la colonie »
C'est à propos d'un apiculteur dans le nord de la Saskatchewan, à la fonte des neiges, qui veille sur ses abeilles et réalise qu'elles n'ont pas survécu l'hiver, explique Simon Garez.
Le film est proche de son auteur qui vient lui-même d’une famille d’apiculteurs. Certains éléments dans le film sont vrais et même autobiographiques, mais je n’ai pas envie de dire que c'est un film autobiographique, je joue un peu avec la réalité, indique le réalisateur.
Cependant, le texte de la voix narratrice provient de conseils prodigués par le père de l’auteur. Je les ai prises de mon père, ce sont des choses que j'ai entendu dire en grandissant.
La production a eu lieu en mars 2021 à Nipawin. J'ai travaillé avec deux artistes de Vancouver, Nathan Douglas et Devan Scott, pour la plupart du tournage, ce n’était que nous, une équipe très petite, raconte Simon Garez.
Avec beaucoup de soins, j'ai planifié toutes les images, tous les plans; la plupart sont pris à moins de 3 km d’où j'ai grandi.
Le film Gentle Hum of Spring / Un paradis pour les abeilles a déjà été projeté dans plusieurs festivals de cinéma dans les maritimes. Notamment au Festival du film de l'Atlantique d’Halifax, au Festival international du cinéma francophone en Acadie de Moncton, et au Festival du film Silver Wave de Fredericton.
Loin de s'arrêter là, Simon Garez compte bien faire voyager son œuvre hors du pays.