Un recours aux infirmières d’agences privées de plus en plus important au CIUSSS
Radio-Canada
Les besoins criants d’infirmières dans le réseau de la santé dans les derniers mois ont amené le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean à se tourner davantage vers les agences de placement privées. En mars, le nombre d'heures travaillées par des infirmières d'agences était quatre fois plus important que ce qu'il était l’été dernier.
Des infirmières d’agences privées, et en particulier des infirmières auxiliaires, ont été appelées à prêter main-forte dans des centres d’hébergement de soins de longue durée (CHSLD) du Saguenay-Lac-Saint-Jean, au courant des dernières semaines.
Les besoins ont été plus importants dans les secteurs de Chicoutimi et de La Baie, selon une compilation effectuée à partir d’un rapport bimensuel datant de la fin du mois mars produit par le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS, auquel Radio-Canada a eu accès via la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ).
Les infirmières d’agences ont été appelées en particulier à travailler au Centre d'hébergement et de soins de longue duréeCHSLD Mgr-Victor-Tremblay, à Chicoutimi, qui a notamment été aux prises avec une éclosion de cas de COVID-19 en mars parmi les résidents.
Elles sont également venues en renfort au Centre d'hébergement et de soins de longue duréeCHSLD Jacques-Cartier, qui a aussi connu quelques cas de COVID-19 en mars, et au Centre d'hébergement et de soins de longue duréeCHSLD Saint-Joseph à La Baie.
Même si le recours aux agences de placement privées demeure limité dans la région, une augmentation constante se dégage des données obtenues, de juillet à mars.
En mars, une charge de travail équivalant à 26 postes à temps complet a été comblée par des infirmières et infirmières auxiliaires d’agences privées, soit quatre fois plus qu’en juillet.
Le Centre intégré universitaire de santé et de services sociauxCIUSSS fait actuellement affaire avec une dizaine d’agences de placement de personnel qui fournissent les services d’une quinzaine d’infirmières et d’infirmières auxiliaires, précise-t-on, du côté de l’organisation.
« Les besoins sont variables. Le besoin a été plus grand au cours des dernières semaines, considérant la situation épidémiologique. »