
Un rapport de la Ville d’Ottawa recommande un traitement local des radars photo
Radio-Canada
Un rapport de la Ville d’Ottawa recommande la création d’un centre local de traitement des contraventions liées aux radars photo. Continuer à faire affaire avec Toronto pourrait se traduire par plusieurs millions d’infractions non traitées, selon le personnel municipal.
Le rapport, qui sera présenté lors de la réunion du Comité des transports jeudi, indique que la Ville de Toronto dispose de centres de traitement conjoints pour les infractions liées aux radars de vitesse et aux radars de feux rouges.
D’autres municipalités de l’Ontario, comme Ottawa, paient pour utiliser ces centres, mais l’arriéré a ralenti les choses.
Le rapport indique que les infractions routières envoyées à Toronto ne sont pas toujours traitées dans le délai de 23 jours et qu'en 2022, seuls deux tiers des incidents d'Ottawa ont été traités.
Les centres de Toronto ont maintenant fixé un plafond de 250 000 accusations liées aux radars qu'ils traiteront pour Ottawa en 2023, ce qui représente un peu moins de 40 % des accusations prévues pour l'année, selon le rapport.
Le personnel de la Ville d’Ottawa pense aussi que le plafond pourrait être permanent, ce qui laisserait d’importantes sommes d’argent sur la table.
Des projets sont en cours pour augmenter le nombre de radars dans la ville. D’ici la fin de l’année 2023, 40 radars seront installés dans toute la capitale nationale.
Si la Ville lance son propre centre de traitement, les recettes brutes, en 2024, devraient dépasser, selon le personnel municipal, 66 millions de dollars. En revanche, si la Ville continue de s’appuyer sur Toronto, les recettes brutes seront de 16 millions de dollars.
Outre l'embauche de nouveaux employés, un centre de traitement nécessiterait également un coût de démarrage unique de 2,4 millions de dollars, qui comprendrait la modernisation des installations, ainsi que de la formation.