Un rappeur écope de 60 mois de taule pour s'être débarrassé d'une arme à feu pendant une poursuite policière
TVA Nouvelles
Un rappeur dont l'ami d'enfance a été abattu l’automne dernier à Terrebonne vient d’écoper de 60 mois de détention pour avoir lancé une arme à feu chargée par la fenêtre de son véhicule lors d’une poursuite policière en plein quartier résidentiel.
• À lire aussi: Double meurtre à Montréal: au moins un 11e rappeur en trois ans
• À lire aussi: [EN IMAGES] Le meurtre d'un rappeur de Montréal pourrait avoir été une réplique à un assassinat survenu à Laval
• À lire aussi: Un rappeur impliqué dans un conflit de gangs de rue a subi le même sort que son frère
«La possession d’une arme à feu chargée dans un endroit public est grave et endémique, a souligné le juge Serge Délisle, au palais de justice de Longueuil. C’est un fléau et la réprobation sociale à l’égard de tels crimes est forte.»
C’est devant une preuve «accablante» que le magistrat a récemment condamné Jeff Lynch, en détention préventive depuis ses crimes commis à Saint-Hubert, sur la Rive-Sud de Montréal, en avril 2022.
Un patrouilleur avait d’abord interpelé l'homme de 34 ans puisqu’un des feux de freinage de son Honda Civic blanc était non fonctionnel. Une entreprise de Saint-Eustache était enregistrée comme propriétaire de l’auto.
L’accusé a dit ne pas avoir son permis de conduire et a fourni au policier un faux nom, qu’il a toutefois erronément épelé.
Grâce à des vérifications dans la base de données policières, l’agent a pu découvrir sa réelle identité, mais aussi que son permis était suspendu et «qu’il serait armé et dangereux», lit-on dans le résumé des faits déposé en cour.