Un quatrième parti politique enregistré au Yukon
Radio-Canada
Le Yukon Freedom Party, (parti pour la libération du territoire), est officiellement devenu le quatrième parti politique du Yukon.
Avec le Parti libéral du Yukon, le Parti du Yukon et le Nouveau Parti démocratique (NPD), le Yukon Freedom Party est maintenant l'un des quatre partis enregistrés au territoire. La traduction française du nom est censée être fournie par les partis politiques lors de leur demande, mais Élections Yukon affirme que cela n’a pas été fait pour le moment.
Le chef de ce nouveau parti, Joseph Zelezny, s’est dit surpris de la rapidité du processus. Cela a pris moins de temps que prévu pour enregistrer le parti, c'était une bonne surprise, dit-il.
Lors de l’élection fédérale de 2019, Joseph Zelezny s’était présenté sous les couleurs du Parti populaire du Canada. Il avait terminé cinquième de cette course électorale avec 284 voix, derrière le Parti vert, quatrième, qui lui avait obtenu 2201 votes.
Ce n'est qu'une autre étape, un autre outil et une autre voix. D'après son chef, le Yukon Freedom Party entend offrir une solution de rechange, une voix pour les gens qui n'en ont pas à l'Assemblée législative.
Pour être enregistré en tant que parti politique au Yukon, il faut entre autres soumettre un dossier de candidature à Élections Yukon, comportant 100 signatures de membres du parti, des électeurs admissibles en tant que citoyens canadiens de plus de 18 ans qui vivent au Yukon depuis au moins un an.
Selon le directeur d’Élections Yukon, Maxwell Harvey, les partis enregistrés peuvent accéder aux listes électorales et ont la possibilité de recevoir des dons en argent et de délivrer des reçus, ainsi que de participer à toute séance d'information d'Élections Yukon.
En revanche, Élections Yukon exige que chaque parti présente au moins deux candidats dans chaque élection générale pour pouvoir garder son statut. Le Parti vert avait ainsi perdu son statut au Yukon en mars dernier parce qu'il n’avait présenté aucun candidat aux élections territoriales.
D’après un reportage de Sissi De Flaviis