Un projet d’autobus direct entre l’aéroport d’Edmonton et le centre-ville va être étudié
Radio-Canada
Une conseillère municipale d’Edmonton, Anne Stevenson, souhaite un autobus express qui irait directement du centre-ville à l’aéroport. La conseillère du quartier O-day'min a présenté sa motion au conseil municipal vendredi, demandant à ce que la faisabilité et le financement du projet soient étudiés. Sa motion a été acceptée.
Lundi, en entrevue avec l’émission Edmonton AM, Anne Stevenson expliquait qu’on lui a rapporté qu’Edmonton rate des grands événements et conférences, car il n’y a pas de connexion directe entre l'aéroport et le centre-ville.
Pour les gens qui ne sont pas familiers avec une nouvelle ville, un transfert peut être un peu intimidant et ces personnes cherchent vraiment une connexion directe.
Pour l’instant, l’autobus 747 est la seule option de transport en commun pour aller à l’aéroport d’Edmonton. Il passe toutes les 30 minutes de 4 h 10 à 00 h 30 et coûte 5 dollars.
De son côté, Calgary a l’autobus 300 qui fait la connexion avec le centre-ville pour 10,75 dollars. Vancouver avait quant à elle ajouté la Canada line à son réseau de transit rapide avant les Jeux olympiques de 2010 pour relier l'aéroport au centre-ville.
La directrice générale de l’association des commerces du centre-ville, Puneeta McBryan fait partie de ceux qui militent pour un autobus direct. Selon elle, les organisateurs de conférences jugent que l'absence d'un tel autobus est un frein pour attirer les grands événements.
La solution de rechange est en général un aller-retour en taxi à 80 dollars ou un long trajet en autobus d’une heure trente. Sans parler du fait qu’organiser des navettes est un cauchemar logistique, explique-t-elle.
Anne Stevenson dit que l’estimation du coût du projet, fait par son équipe, serait de 2 millions de dollars, sans prendre en compte les revenus potentiels. La conseillère imagine déjà les répercussions économiques sur le centre-ville, les hôtels et restaurants. Il y [aurait] d’énormes retombées pour toute notre économie, pense-t-elle.
Avec les informations de Kashmala Fida Mohatarem