Un premier navire de croisière en deux ans attendu au Cap-Breton jeudi
Radio-Canada
Les bateaux de croisière seront de retour au Cap-Breton, en Nouvelle-Écosse, cette semaine, après deux ans d’arrêt en raison de la pandémie de la COVID-19.
Selon les autorités du port de Sydney, le Viking Octantis va accoster à Louisbourg jeudi et sera le premier à naviguer dans les eaux du Canada Atlantique depuis la fin de 2019. Le port prévoit d’ailleurs accueillir 83 vaisseaux cette saison et plus de 180 000 passagers, tout ça après avoir perdu environ 300 000 $ en 2021.
Transports Canada a annoncé des changements et des règlements importants lorsque la pandémie a commencé en 2020. Beaucoup d’entreprises et d’exploitants touristiques ont accusé d’importantes pertes financières avec l’annulation de deux saisons complètes.
Nous en sommes à la fin et nous ressentons vraiment un pincement de joie au cœur. C’est un retour qui est bienvenu, a déclaré Marlene Usher, président-directeur généralPDG du port de Sydney.
Elle rapporte que le port dépend fortement de l’industrie des croisières, la plupart des revenus provenant de navires faisant escale à Sydney. Pour les entreprises du centre-ville et des communautés environnantes, ce trafic rapporte des retombées économiques importantes.
Mme Usher continue en disant que 2022 ne sera probablement pas une année record, mais qu’elle commencera à guérir certaines blessures.
Cela signifie également que l’impact économique, qui était d’environ 56 millions de dollars pour le Cap-Breton, reviendra au Cap-Breton, atteste-t-elle.
Plusieurs nouvelles entreprises ont ouvert leurs portes dans le centre-ville de Sydney en prévision de l’arrivée de ces bateaux.
Je pense à la librairie, à l’épicerie, au magasin de maternité, aux nombreuses nouvelles entreprises, aux restaurants, à tout ce que vous avez dans le centre-ville, qui n’ont pas pu profiter des avantages de l’industrie des croisières, a informé la maire de la municipalité régionale du Cap-Breton, Amanda McDougall.