Un premier centre de traitement de commandes en ligne pour Metro
TVA Nouvelles
L’explosion de l’intérêt des Québécois pour l’épicerie en ligne a forcé Metro à l’ouverture récente de son premier véritable centre de traitement des commandes en ligne au pays.
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Situé à Montréal, à l’intersection des autoroutes Métropolitaine (A-40) et Chomedey (A-13), l’édifice industriel de 110 000 pi2 cache une véritable fourmilière, où 200 travailleurs s’activent jour et nuit à la préparation de milliers de commandes reçues par jour.
« C’est un lieu qui ne dort jamais, reconnaît en marchant d’un pas accéléré Christina Bédard, vice-présidente, commerce en ligne et stratégie numérique de Metro. Nous avons débuté nos activités en juin dernier et, depuis ce jour, je peux vous assurer que ce centre n’a jamais arrêté de fonctionner une minute. »
Comme la plupart de ses concurrents, l’épicier québécois refuse net de dévoiler la moindre information sur le volume de ses ventes en ligne. Tout au plus, on laissera tomber que la vente en ligne est « en croissance constante » et que la pandémie aura eu pour effet d’« accélérer son adoption » jusqu’à en doubler le volume en deux ans.
Cette croissance, aussi inattendue qu’inespérée, a forcé l’industrie à vite revoir son modèle d’affaires. Chez Metro, on a opté pour un modèle hybride, où tout en continuant de tirer avantage de ses marchands locaux pour les services d’autocueillette et de livraison rapide, l’entreprise a décidé de créer un site de traitement centralisé pour les livraisons le lendemain.
« Notre grand défi consiste à parvenir à continuer de faire face à l’adhésion rapide des consommateurs pour ce mode d’achat, tout en répondant à la tendance lourde de l’heure : celle de la livraison quasi instantanée », affirme Mme Bédard.
Depuis peu, moyennant un supplément, Metro offre la livraison en moins de deux heures.