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Un premier A220 chez Air France : un appareil « formidable », dit le PDG
Radio-Canada
Air France a dévoilé le premier avion Airbus A220, l’ancienne C Series de Bombardier, dans le cadre d’un événement qui s’est tenu à Paris. « C’est un appareil absolument formidable », a déclaré Benjamin Smith, PDG d’Air France-KLM, dans une entrevue à Zone économie.
C’est un appareil qui est proche de mon coeur a-t-il dit, très enthousiaste, lui qui a commandé 60 avions A220 il y a près de deux ans. L’entreprise détient, en plus, des options pour en acheter davantage.
Cette émotion vient du fait que Benjamin Smith est Canadien. Il a travaillé pendant près de 20 ans chez Air Canada, a été le numéro deux de l’entreprise canadienne avant de rejoindre Air France-KLM en 2018 pour en prendre la direction. Avec l’ex-PDG Calin Rovinescu, il a orchestré l’acquisition de 45 avions de la C Series en 2016.
Dès son arrivée à la tête d’Air France-KLM, Benjamin Smith a lancé un processus d’acquisition d'avions de Bombardier. J’ai vécu au Canada pendant 43 ans et j’ai étudié cet appareil pendant plusieurs années [...]. C’est un appareil absolument parfait pour nos marchés moyen-courriers, les marchés à l’intérieur de la France et aussi les marchés européens.
L’A220 est au coeur de la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’Air France. L’avion consomme moins de carburant, il est moins bruyant et plus confortable.
C’est une étape majeure pour nous, affirme Benjamin Smith. C’est un investissement incroyable : 60 appareils dans une société qui a 350 avions, 500 si on regarde l’ensemble du groupe. C’est une décision qui a été difficile à prendre, mais avec ce qu’on voit chez les autres concurrents qui ont déjà cet appareil, je suis convaincu que c’est une étape importante.
Ça fait plus de 100 ans que l’industrie existe, ajoute le patron d’Air France. Il y a eu beaucoup d’évolution avec les durées de vol qui ont été réduites, la baisse des prix, les distances plus longues, etc. Maintenant, il y a une grande pression et un grand engagement de notre part pour atteindre un objectif net zéro d’ici 2050.