Un peu plus d’argent pour les Rythmes du monde en 2022
Radio-Canada
Le financement accordé par la Ville de Saguenay au Festival international des Rythmes du monde (FIRM) sera bonifié cette année. En plus de recevoir sa subvention annuelle de 300 000 $, le festival touchera 15 000 $ de plus en 2022.
L’augmentation de l’enveloppe a été avalisée lors de la dernière séance du conseil municipal, tenue lundi. C’est le conseiller et président de l’arrondissement de Chicoutimi, Jacques Cleary, qui en a fait la proposition afin de permettre à l’organisme de mettre en place des activités visant à célébrer le 20e anniversaire du FIRM.
L’événement va durer moins longtemps cette année. On a accordé un 15 000 $ supplémentaire étant donné que c’est leur 20e anniversaire, avec pièces justificatives, a expliqué Jacques Cleary, précisant que l’enveloppe additionnelle ne pourra dépasser la somme convenue.
Le Festival international des Rythmes du mondeFIRM a tenu une édition l’an dernier malgré la pandémie, quelques mois seulement après le décès de son fondateur, le producteur Robert Hakim.
Par ailleurs, la politique de dons et subventions de Saguenay, adoptée en 2018 à l’initiative de l’ex-mairesse Josée Néron, sera assouplie. Dès le début de son règne, Josée Néron avait fait part de son désir de redresser le processus d’octroi de subventions à des organismes par l’entremise d’une grille d’analyse précise et rigoureuse, par souci de transparence.
Ce processus administratif est aujourd'hui jugé trop rigide par de nombreux organismes et la Ville accepte de procéder à des modifications.
Il y a un processus administratif, que la Ville attribue ou non à un organisme cette reconnaissance-là […]. Il y a des corrections qui ont été apportées pour simplifier le processus. Après discussion avec certains de nos organismes, on trouvait qu’il y avait une lourdeur administrative à remplir les documents année après année , a expliqué lors de la séance du conseil de lundi le conseiller Claude Bouchard. Ce dernier est le président de la Commission des services communautaires, de la vie de quartier et du développement social .
La proposition d’alléger le processus de reconnaissance a été présentée à la commission le 4 février. Ses membres ont unanimement voté en faveur de l’assouplissement des règles.
On appelle ça de l’amélioration continue , a reconnu la mairesse Julie Dufour lors de l'assemblée publique.