
Un pas de plus vers la création d’une zone d’économie bleue
Radio-Canada
La Zone bleue du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie, qui vise à développer l'économie bleue du Québec, a officiellement un président-directeur général.
La nomination de Martin Beaulieu – l'ex-directeur général de la Société de promotion économique de Rimouski (SOPER) – comme PDG de la Zone bleue a été officialisée cette semaine. Cette étape devrait être l'une des dernières avant que cette zone soit officiellement désignée par le gouvernement du Québec.
La création de la Zone bleue est dans les cartons depuis plus d'un an. Grande-Rivière et Rimouski avaient décidé d'unir leurs forces afin de mieux coordonner et développer les activités qui se déroulent en milieu aquatique ou sur les berges.
Ça inclut la capture et la transformation, le transport maritime, les biotechnologies, des thématiques dont on entendait parler régulièrement, mais qui étaient en silos, explique le nouveau PDG, Martin Beaulieu.
« Avec les deux régions qui sont impliquées, Bas-Saint-Laurent et Gaspésie, il y a comme une sorte de parapluie de l’économie bleue où les centres de recherche, les entreprises, les investisseurs étrangers peuvent venir échanger pour réaliser des projets. »
La Zone bleue devrait ainsi faciliter l'innovation dans le domaine maritime. On espère que ces discussions-là vont devenir naturelles et organiques, dit Martin Beaulieu. Il compte ainsi pouvoir doubler le pourcentage de contribution du secteur maritime au PIB du Québec d'ici les 5 à 10 prochaines années. Un objectif ambitieux, convient M. Beaulieu, mais réalisable, estime-t-il.
Le Zone bleue aura deux principaux objectifs : valoriser les ressources aquatiques et améliorer le transport maritime, tout en s'assurant du renouvellement des ressources et de la protection des écosystèmes.
Martin Beaulieu souligne que le Bas-Saint-Laurent et la Gaspésie comptent au-delà de 600 chercheurs dans le domaine maritime, ce qui constitue une masse impressionnante pour les investisseurs.
On voit déjà des signaux de marché intéressants, des entreprises qui disent qu’elles veulent peut-être revenir, des entreprises étrangères qui veulent investir, des entreprises qui ne pensaient pas qu’elles étaient reliées à l’économie bleue qu’on vient inclure dans le giron et éventuellement accompagner, explique-t-il.