Un parti municipal veut équiper les policiers de Vancouver de caméras corporelles
Radio-Canada
À l’approche des élections municipales, le parti A Better City (ABC) a annoncé qu'il souhaitait équiper les policiers de Vancouver de caméras corporelles pour améliorer la transparence de leurs interventions. Le coût de la technologie et son efficacité soulèvent toutefois des questions de certains.
S’il obtient la majorité au conseil municipal, le parti affirme qu’il demandera au Service de police de Vancouver d’imposer l’utilisation de ces caméras à tous les agents de police en patrouille, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7, d’ici l’été 2025.
Le nouveau parti ABC a présenté une liste de candidats au conseil municipal de Vancouver, mais également à des postes de commissaires aux parcs et de conseillers scolaires.
Le port de caméras corporelles améliorera la transparence et la reddition de compte, tout en assurant la sécurité des policiers de première ligne, indique le candidat à la mairie de Vancouver Ken Sim du parti ABC, dans une déclaration.
Cette technologie a déjà fait l’objet de discussions dans le passé, présentée comme moyen de réduire la violence policière.
Pour Ken Sim, ces caméras pourraient apporter plus de transparence aux enquêtes et réduire les coûts juridiques du Service de police de Vancouver.
Le candidat au poste de conseiller municipal de ABC et ancien porte-parole du Service de police de Vancouver, Brian Montague, renchérit que l’utilisation de ces caméras corporelles est une question de sécurité publique.
« Les caméras corporelles ne sont pas juste faites pour tenir les policiers responsables de leurs actes, le public le sera également. Les gens agiront d’une meilleure façon s’ils savent qu’ils sont enregistrés. »
ABC n’a pas présenté de détails sur la manière dont cette mesure pourra passer d’une promesse à une proposition à la Commission des services de police de Vancouver, qui décrète le budget de la force de police.