Un pédophile coupable de harcèlement criminel
TVA Nouvelles
Le pédophile Robert Perron, qui voulait changer de nom en douce pour ne plus être reconnu, vient d’être déclaré coupable de harcèlement criminel pour une deuxième fois à l’endroit de son ex-conjointe de laquelle il s’est pourtant séparé il y a huit ans.
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Le pédophile Robert Perron, qui avait fait parler de lui en 2018 lorsqu’il avait voulu changer d’identité, s’est à nouveau retrouvé devant la justice. Divorcé depuis 2013, l’homme de 40 ans continue de harceler son ex-conjointe, n’hésitant pas à souhaiter sa mort, et il l’a traitée de « crapule » en plein tribunal.
Condamné à une peine de 54 mois pour leurre et contacts sexuels sur quatre adolescents en 2014, Robert Perron s’était retrouvé en 2018 en situation d’autorité à l’endroit de mineurs de moins de 16 ans alors qu’il agissait comme gérant dans un restaurant. Il s’était présenté sous le nom de Robert Lévesque à son entrevue d’embauche et avait entrepris des démarches pour changer de nom auprès de l’État civil.
Maintenant séparé depuis huit ans de son ex-conjointe, Robert Perron semble incapable de passer à autre chose. Celui qui avait déjà été reconnu coupable de harcèlement criminel deux ans après sa rupture a recommencé à harceler la victime à l’été 2021.
Des courriels menaçants démontrant que l’accusé effectue des recherches sur sa victime et des épisodes où elle croise l’accusé dans des endroits publics ont mené à une accusation de harcèlement criminel. Perron a aussi été suffisamment menaçant à l’endroit de la directrice d’école de ses enfants pour que cette dernière dépose une plainte de harcèlement criminel.
Arrêté et incarcéré, Robert Perron ne s’est pas gêné pour faire des commentaires peu élogieux à l’endroit de la victime jusqu’en salle de cour. Devant le Tribunal, il a lâché que la victime « mérite d’être tuée » en plus de la traiter de « crapule ».
La juge Hélène Bouillon n’a pu que constater que l’accusé entretenait « une hargne profonde envers la victime ».