Un OSBL cherche des familles d’accueil pour des réfugiés
Radio-Canada
Une organisation torontoise d’aide aux réfugiés a besoin de « familles d’accueil » pour recevoir des demandeurs d’asile qui arrivent au pays sans aide gouvernementale ou parrainage privé.
Romero House a quatre maisons où jusqu’à 10 familles peuvent vivre. Mais cela ne répond pas à la demande présentement, déplore Laura Friesen, une travailleuse qui aide les réfugiés à s’établir. Environ 25 familles accueillent aussi des demandeurs d’asile pour l’organisme de charité, mais là encore, toutes les places sont prises.
Si quelqu’un a une chambre de libre, même pour une seule nuit, demande Mme Friesen. Les gens sont coincés, ils n’ont nulle part où aller, c’est particulièrement difficile en plein hiver. Elle estime que Romero House a besoin d’autant de volontaires que possible.
Elle explique que plus de gens arrivent au pays qu’au début de la pandémie.
Parallèlement, l’augmentation des cas de COVID-19 force les centres pour les demandeurs d’asile à appliquer de manière stricte la distanciation physique. En conséquence, plusieurs de ces refuges ne peuvent plus accueillir plus de gens et ceux de la Ville sont presque pleins, ajoute Mme Friesen.
Cette semaine, dans les refuges pour les familles de la Ville de Toronto, seulement 2 des 655 chambres étaient libres et 96 % des lits dans les refuges pour personnes seules étaient occupés.
Lors du processus de sélection, les hôtes précisent combien de temps ils sont prêts à accueillir des gens et jusqu’à quel point ils veulent s’engager à aider leurs futurs pensionnaires à s’établir au Canada.
Laura Friesen précise que ceux qui ne sont pas à l’aise pour accueillir des gens chez eux pendant la pandémie peuvent aussi payer une chambre d’hôtel, ce qui donne plus de temps à l’organisme pour trouver des familles d’accueil.
Les familles d’accueil précisent quelles seront les règles à suivre. Sherry Johnson et Joe Burns, par exemple, veulent que les gens qu’ils accueillent soient complètement vaccinés.