Un organisme veut lancer une Journée nationale des opérateurs d’eau autochtones
Radio-Canada
En prévision de la Journée mondiale de l’eau du 22 mars, l’organisme à but non lucratif Water Movement a tenu une célébration à l’hôtel de ville de Calgary. L’objectif : souligner le travail essentiel des opérateurs autochtones dans l’accès à l’eau potable.
L’une des organisatrices de l’événement et ambassadrice de l’organisme Water Movement, Bita Malekian, revendique même le 21 mars comme la Journée nationale des opérateurs d’eau autochtones.
Les opérateurs d’eau travaillent sans relâche pour fournir de l'eau potable à leurs communautés, dit-elle. Ils sont souvent les héros cachés de leurs communautés. Les gens oublient généralement qu'ils sont là et que ce sont eux qui traitent l'eau qu'ils boivent.
« Nous voulions organiser une journée officielle pour reconnaître le travail des opérateurs et pour que les gens réalisent qu'il y a quelqu'un derrière l'eau qu'ils consomment… elle ne coule pas du robinet comme par magie. »
Par ailleurs, d'autres personnes ont pris la parole samedi comme le député provincial Nathan Neudorf, le conseiller municipal Evan Spencer, ou encore le ministre des Relations avec les autochtones, Rick Wilson.
Selon l’un des opérateurs d’eau présents sur place, Shanej Moostoos, un événement comme celui-ci peut servir de porte-voix pour les communautés autochtones et les opérateurs d’eau.
« Ça dit aux agences gouvernementales : "Nous sommes là, donnez-nous un coup de main, aidez-nous, soyons conscients et faisons le travail". L'organisme Water Movement est un excellent moyen de faire entendre sa voix et de s'impliquer. »
Water Movement veut également favoriser une meilleure communication entre les opérateurs, et leur offrir un espace collaboratif en ligne pour partager leurs techniques et leurs connaissances en traitement d’eau.
Si la Journée nationale des opérateurs d’eau autochtones se veut une occasion de souligner le travail de ces personnes, Deon Hassler, également ambassadeur pour Water Movement, spécifie toutefois que des fonds sont nécessaires pour assurer l’accès à l’eau potable dans les communautés autochtones.