Un nuage noir au-dessus du Centre Bell
Radio-Canada
Brendan Gallagher est allé s’asseoir directement devant le micro. Casquette enfoncée sur les oreilles, les yeux ombragés, il a pris les journalistes de vitesse.
Je vais devancer les questions, a-t-il laissé tomber, sachant pertinemment ce qui s’en venait.
Et là s’est amorcé un échange de huit minutes où il fut question d’un seul sujet : Carey Price.
Le gardien vedette a intégré, à sa demande, le programme d’aide géré conjointement par la LNH et l’Association des joueurs et aucun match de hockey au monde, particulièrement un duel préparatoire contre les Sénateurs d’Ottawa, perdu 5-4 par le Canadien en tirs de barrage en passant, n’aurait su prendre le pas sur cette nouvelle qui a tout ébranlé au Québec, de l’actualité à ses propres coéquipiers.
Gallagher a vanté à outrance son plus vieux complice dans l’uniforme bleu-blanc-rouge.
Je n’aurais pas pu demander un meilleur coéquipier, pas pu demander un meilleur modèle, a-t-il assuré.
L’attaquant du Tricolore a souligné le courage de son ami, son impact positif au sein de la communauté montréalaise, la figure de proue qu’il est devenu pour les autochtones à travers le pays. Gallagher était déçu d’être surpris de la décision de Price.