
Un nouvel EP pour le montréalais d’adoption Dee Joyce
Métro
À travers son nouvel EP nommé Hédonisme, le chanteur Ludovic Tchoula Motho, alias Dee Joyce, revient sur les embûches qu’il a vécues tout au long de son parcours d’artiste jusqu’à son arrivée à Montréal, où il réussit maintenant à s’épanouir musicalement.
Le chanteur français s’est d’abord fait connaître en faisant partie du groupe Sankofa Unit, qui s’est rendu en demi-finale de l’émission La France a un incroyable talent en 2011.
Il a ensuite fait face à plusieurs embûches en tentant de lancer sa carrière solo en France avant de s’envoler vers Montréal, où sa vision musicale a finalement pris forme. C’est de ce parcours qu’il est question dans les quatre chansons de son nouvel opus.
«Avec l’émission, j’ai pu être médiatisé, mais après il y a eu tous ces enjeux de signer avec une maison de disques, de faire affaire avec les bonnes personnes, explique-t-il. J’étais jeune et je n’ai pas nécessairement pris les bonnes décisions.»
Dee Joyce revient notamment sur la dépression qu’il a vécue alors qu’il est venu très près de laisser tomber la musique. C’est cet événement qui a mené à son départ pour Montréal en 2020.
«On m’imposait des choix, on me disait que je devais chanter d’une certaine façon et que je devais faire seulement un style de musique précis, raconte l’artiste. J’avais l’impression qu’on me volait mon rêve. J’ai donc eu envie, maintenant que tout ça est derrière moi, de mettre des mots sur l’état dans lequel je me suis retrouvé.»
Depuis son arrivée au Québec, le chanteur en est à son troisième EP. Il a récemment emménagé à Saint-Laurent, où il retrouve le multiculturalisme qu’il cherchait lors de son arrivée dans la province.