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Un nouveau centre pour les malades chroniques à Montréal
Métro
Un nouveau centre dédié à la prévention et la gestion des maladies chroniques voit le jour au CIUSSS du Nord-de-l’Île-de-Montréal. Il est nommé en l’honneur de l’ex-chef de département de pneumologie et médecine de l’Hôpital Sacré-Cœur, Jean-Jacques Gauthier. Celui-ci avait l’ambition de créer une clinique spécialisée dans ces pathologies, mais il n’a pu le voir de son vivant à cause d’un cancer.
Le virus de la COVID-19 a mis en lumière certaines vulnérabilités des malades chroniques qui, à cause de pathologies comme le diabète, les difficultés respiratoires ou le cancer, étaient plus susceptibles de succomber à cette pandémie. Un centre dédié à leurs pathologies chroniques a été inauguré lundi.
Les patients du centre pourront ainsi apprendre à réadapter leur mode de vie en fonction de la pathologie qu’ils vivent, que ce soit le diabète, l’obésité ou les maladies cardiovasculaires par exemple. Le président-directeur général du CIUSSS, M. Frédéric Abergel, soutient que les maladies chroniques ne sont pas une fatalité. Il est possible de les prévenir ou d’apprendre à s’y adapter.
Venue représenter le ministre de la Santé et des services sociaux, Chantal Rouleau explique que ce concept novateur pourrait faire des petits à travers la province et devenir un modèle au Québec. Elle ne s’est toutefois pas avancée sur les détails, car le dossier est entre les mains du ministère de la Santé. Le centre aura coûté 5,3 M$ au total.
L’ex-chef du département de pneumologie et de médecine de l’Hôpital Sacré Cœur de Montréal, Jean-Jacques Gauthier, avait la vision d’un centre spécialisé dans les maladies chroniques. Il avait pu s’inspirer de ce qui se fait de mieux ailleurs, notamment lors d’une année sabbatique à Montpellier en France. Il y a découvert des méthodes de travail qu’il voulait appliquer au Québec.
Malheureusement, un cancer l’a stoppé. Mais d’autres équipes ont pris le relais au CIUSSS du Nord-de-l’île-de-Montréal. L’une de ses filles, Annabelle Gauthier, explique que M. Gauthier entrevoyait une clinique où recherche et éducation cohabitent afin que le patient soit au centre de l’attention.
Le parcours classique de soins ne semble pas adapté aux maladies chroniques, précise Mme Gauthier. Le centre Jean-Jacques Gauthier leur est entièrement dédié. «Il y aura une prise en charge, un suivi adapté et une amélioration de vie», dit-elle.