Un nombre record d’ambulanciers quittent leur emploi en Nouvelle-Écosse
Radio-Canada
Un nombre record d’ambulanciers des services médicaux d’urgence en Nouvelle-Écosse renoncent à la profession et quittent leur emploi. Selon le syndicat, les travailleurs paramédicaux sont surchargés de travail et certains d'entre eux choisissent de déménager vers une province qui offre un meilleur salaire.
La province fait face à une pénurie de ces travailleurs essentiels, mais de nouvelles données montrent que le nombre d’employés qui quittent leur poste pourrait dépasser celui des travailleurs nouvellement embauchés.
C’est ce que démontrent des statistiques obtenues par le Nouveau Parti démocratique de la Nouvelle-Écosse.
Au cours des neuf premiers mois de cette année, le service paramédical comptait 100 postes vacants.
La situation ne fait que s’aggraver depuis 2019 où il y avait alors 64 postes à pourvoir. En 2020, les services médicaux d’urgence comptaient 75 postes d’ambulanciers vacants.
La porte-parole du NPD en matière de santé, Susan Leblanc, affirme que les ambulanciers paramédicaux sont épuisés, en partie en raison du manque d’employés dans les hôpitaux.
Les ambulanciers doivent souvent attendre plus d’une heure pour confier leur patient à un membre du personnel des services d’urgence aux établissements hospitaliers, comme l’ont récemment démontré des données de Santé Nouvelle-Écosse.
Les travailleurs paramédicaux se retrouvent devant une situation où ils ne peuvent faire leur travail adéquatement, car lorsqu’ils doivent rester avec leur patient à l’urgence d’un hôpital pendant des heures en attendant qu’il soit pris en charge par le personnel, ils ne peuvent pas répondre aux autres appels d’urgence. Tout cela crée une situation très stressante, déclare Susan Leblanc, députée de la circonscription Dartmouth-Nord.
Susan Leblanc ajoute que si la situation du manque de personnel au sein des soins de santé de la province perdure, les problèmes du temps d'attente aux hôpitaux dans une ambulance et celui des postes vacants de travailleurs paramédicaux persisteront.