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Un mouvement communautaire et syndical exige le salaire minimum à 18 $
Radio-Canada
Des groupes communautaires et des organisations syndicales unissent leur voix pour exiger que le salaire minimum soit établi à 18 $ l’heure au Québec.
Afin de mettre de la pression sur le gouvernement de François Legault, ils lancent la coalition Minimum 18 $. Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, plusieurs organismes ont décidé de suivre le mouvement. La coalition rassemble notamment Solidarité populaire 02, de même que les sections locales de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), de la Confédération des syndicats nationaux (CSN), de la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ), de la Centrale des syndicats démocratiques (CSD) et du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ).
Des représentants de la coalition doivent présenter leurs revendications au bureau de la députée de Chicoutimi et ministre des Affaires municipales, Andrée Laforest, mardi.
Ces groupes affirment que faire passer le salaire minimum de 13,50 $ l’heure à 18 $ permettrait de sortir de la pauvreté un nombre important de citoyens.
Il n’y a aucune raison, ni économique et encore moins morale, à ce qu’une personne travaillant à temps plein au Québec soit contrainte de vivre dans la pauvreté, indique la coalition par voie de communiqué.
Le regroupement ajoute que la vitalité économique actuelle et la pénurie de main-d’œuvre justifient entre autres cette augmentation du salaire minimum.
La Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) a déjà indiqué qu’une telle hausse serait dévastatrice pour plusieurs entreprises qui n’ont pas les reins assez solides pour l’assumer.
Le Conseil du patronat du Québec partage la même opinion.