Un lac-à-l’épaule sur un air de consensus pour le conseil municipal de Gatineau
Radio-Canada
Le conseil municipal de Gatineau semble avoir conclu son lac-à-l'épaule sur un consensus concernant les orientations clés de la Ville. Les discussions sont restées préliminaires, mais on affirme que cela jette bien les bases des quatre années à venir.
Les élus de Gatineau viennent de conclure leur premier lac-à-l'épaule, jeudi. Il s'agit d'une retraite fermée de deux jours durant laquelle ceux-ci ont élaboré le programme pour les quatre années du mandat.
Au cours de cette deuxième journée, qui s'est déroulée à la Maison du citoyen, les conseillers municipaux se sont surtout attardés à la refonte des comités et commissions.
La mairesse France Bélisle a indiqué avoir reçu un accueil positif quant à ses suggestions d'ajout. Dans son programme, Mme Bélisle avait clairement indiqué son désir de ramener la commission des aînés et de créer une commission pour l'environnement.
Si les décisions finales et les nominations ne seront connues qu'au prochain conseil, la mairesse France Bélisle parle d'un large consensus. On comprend cependant que les discussions ont été maintenues en surface pour éviter la fin précoce de cette période de lune de miel.
S’il faut recentrer certaines choses, on va le faire, a ajouté Mme Bélisle. Le but, le mot clé, ce n’est pas une révolution, c’est une évolution.
Un mot est sorti de la bouche de tous les élus : consensus. Caroline Murray, élue dans le district de Deschênes et présidente du caucus d'Action Gatineau, a indiqué que, pour l'instant, le conseil se trouve dans un processus de consensus sur certains dossiers.
Il va y avoir des opinions qui vont s’opposer et c'est sain, c’est ce que ça prend pour faire avancer la ville et faire développer les idées, a-t-elle ensuite ajouté. Je pense que le programme qu’on va adopter, c’est un bon plancher sur lequel on va se baser pour ensuite bâtir le reste.
Le résultat final restera toutefois assez flou. On parle d'orientation plutôt que de plan concret. Mme Murray a indiqué que de se baser sur quelque chose de plus vague va nous permettre ensuite d’arriver avec des actions concrètes.