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Un Kényan vivant à Halifax obtient un sursis de 6 mois pour son expulsion
Radio-Canada
Un Kényan dont l'expulsion était prévue pour vendredi a reçu un sursis de six mois, qui lui permet de rester avec sa famille canadienne à Halifax jusqu'en décembre.
J'étais tellement content de ça, a confié David Kipkoech Keter. Quand j'ai obtenu un sursis, c'est quand mon cœur a réalisé que j'ai juste un peu de temps.
David Keter est venu au Canada du Kenya avec un visa de visiteur en 2016 et a demandé le statut de réfugié au motif qu'il est non conforme au genre.
Sa demande d'asile, ainsi qu'une demande pour raisons humanitaires et une demande d'évaluation des risques avant renvoi ont toutes été rejetées, car Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a déterminé que le Kenya était sécuritaire pour lui.
Depuis son arrivée au Canada, David Keter a travaillé, notamment dans une usine de transformation alimentaire et dans une maison de retraite. Il s'est également marié et il est devenu père. Sa femme, son fils issu d'une précédente relation et la fille de six mois du couple sont tous citoyens canadiens.
Il craint pour sa vie s'il retourne au Kenya, mais ne veut pas que les détails de sa demande soient rendus publics, car cela pourrait augmenter son risque de persécution s'il est expulsé.
Alors que sa date d'expulsion approchait, David Keter a changé d'avocat et la semaine dernière, son nouvel avocat, Godfred Chongatera, a déposé une demande auprès de l'Agence des services frontaliers du Canada pour reporter son expulsion.
La demande faisait valoir que David Keter devait rester au Canada pour s'occuper de sa petite fille jusqu'à ce qu'elle puisse aller à la garderie.
Étant donné que David Keter est actuellement incapable de travailler en raison de la procédure d'expulsion, sa femme doit reprendre le travail pour subvenir aux besoins de la famille.