
Un horaire restreint nuit aux enquêtes sur la cruauté animale à Saskatoon
Radio-Canada
Depuis le 1er juillet, la Société de protection des animaux de la Saskatchewan (SPAS) est chargée d’appliquer la Loi sur la protection des animaux pour Saskatoon. Or, un horaire restreint l’empêche d’offrir l’étendue des services nécessaires.
Auparavant, c’était à la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux de Saskatoon (SPCA) que revenait la responsabilité d’enquêter sur les cas de cruauté animale. Elle était disponible 24 heures sur 24, tous les jours.
La situation a changé le 1er avril dernier en raison de difficultés financières.
Depuis quelques années, nous avons de sérieux problèmes de financement, explique la directrice générale par intérim de la SPCA, Trina Mortson. Puisque les enquêtes et les plaintes de cruauté envers les animaux sont couvertes par la Loi sur la protection des animaux, nous considérions que la province devait aider financièrement.
La SPAS a donc repris le flambeau trois mois plus tard.
Or, avec des heures d’opération maintenues entre 8 h et 17 h du lundi au vendredi, c’est au Service de police de la Ville des Ponts de répondre aux urgences en dehors de cet horaire.
Les policiers de la ville sont reconnus comme des agents officiels de protection des animaux par le ministère de l’Agriculture. Le Service de police estime toutefois ne pas avoir les outils, les installations ou les formations nécessaires pour intervenir convenablement.
La Ville reconnaît qu’il y a un besoin en ce qui concerne les enquêtes sur la cruauté animale. Cependant, elle soutient que seul le gouvernement provincial a les moyens d’agir en la matière.
Ce type d’enquêtes est régi par la Loi sur la protection des animaux, qui est de compétence provinciale, explique la directrice générale des Services communautaires de Saskatoon, Lynne Lacroix. La Ville n’a pas été désignée comme une autorité pouvant appliquer la Loi, donc nous nous appuyons sur la province pour aider dans ce dossier.