Un groupe de travail exhorte à ne pas fermer la frontière à la prochaine crise
Radio-Canada
Un nouveau rapport exhorte le Canada et les États-Unis à garder leur frontière commune ouverte lorsque la prochaine pandémie frappera, plutôt que de la fermer entièrement aux voyages non essentiels.
Le groupe de travail, réuni par le Wilson Center établi à Washington, a déclaré qu'une approche de gestion des risques à la frontière aurait été moins perturbatrice et moins dommageable que l'approche à risque zéro qui a été adoptée.
Le groupe comprend l'ancienne ministre de la Sécurité publique Anne McLellan et l'ancien premier ministre du Québec Jean Charest, ainsi que l'ancienne gouverneure de l'État de Washington Christine Gregoire et l'ex-gouverneur du Vermont James Douglas.
L'enquête d'un an du groupe a également permis de découvrir que la fermeture de la frontière était beaucoup moins intégrée entre les deux pays qu'on ne le croyait à l'origine.
M. Charest dit qu'un certain nombre de personnes vivant des deux côtés de la frontière ont souffert tout au long de la fermeture, qui est entrée en vigueur en mars 2020, et que le coût était finalement trop élevé.
Il affirme également que le moment est venu de mettre en place une stratégie mutuelle, car la perspective d'une autre pandémie n'est pas une question de si, mais de quand.
Les règles interdisaient les voyages d'agrément non essentiels au-delà de la frontière terrestre, mais sans restreindre les expéditions commerciales et les travailleurs essentiels.