Un groupe de strip-teaseurs devant le tribunal pour contester les mesures sanitaires
Radio-Canada
Un groupe représentant des strip-teaseurs se présentera devant la cour cette semaine pour faire valoir que les restrictions sanitaires ont injustement ciblé ces travailleurs.
Work Safe Twerk Safe présentera ses arguments lundi au tribunal. Le groupe a déposé une demande de contrôle judiciaire l'année dernière quand la province a ordonné la fermeture de tous les clubs de strip-tease, invoquant les risques liés à la COVID-19.
Le groupe soutient que cette mesure violait les droits garantis par la Charte des strip-teaseuses et strip-teaseurs et que ces travailleurs demeurent ciblés même après que les clubs ont été autorisés à rouvrir.
Selon Work Safe Twerk Safe, les plans de réouverture de l'Ontario permettent d'accommoder les propriétaires de clubs, mais les strip-teaseurs n’ont jamais été consultés et n’ont pas reçu de soutien, ce qui les a placés dans une position précaire.
Le groupe veut que les règlements de la province soient déclarés inconstitutionnels.
La province, quant à elle, a l’intention d’argumenter que le tribunal ne devrait pas entendre la demande du groupe parce que les mesures qui ont motivé cette requête ne sont plus en vigueur.
Dans des documents de cour, la province fait valoir que les fermetures d'entreprises étaient justifiées en raison de la pandémie et plaide pour que la demande soit rejetée.