Un groupe de conservateurs veut discuter d’« accommodements » pour les non-vaccinés
Radio-Canada
La députée conservatrice Marylin Gladu affirme que certains de ses collègues et elle-même formeront ce qui devrait prendre des allures de mini-caucus, au sein de la députation du parti, pour plaider la cause des Canadiens craignant les conséquences de la vaccination obligatoire.
Elle estime qu'entre 15 et 30 collègues conservateurs, y compris des sénateurs, pourraient s'y joindre et que le groupe pourrait fonctionner comme un comité parlementaire, qui appellerait des experts juridiques ou médicaux pour s'exprimer et permettrait au public d'entendre leurs propos.
Nous avons eu quelques rencontres et nous prévoyons de continuer à nous réunir, mais nous n'avons pas officiellement lancé le groupe en tant que caucus. Nous venons de dire que c'est en quelque sorte ce que cela devient, a-t-elle déclaré dans une entrevue jeudi soir.
Mme Gladu, qui représente la circonscription ontarienne de Sarnia-Lambton depuis 2015, dit que l'idée est venue après qu'elle et ses collègues eurent relayé les préoccupations qu'ils entendaient des électeurs. Ils ont décidé d'inviter d'autres personnes et ont continué à discuter.
Écoutez, si des gens perdent leur emploi en ce moment, nous devons vraiment comprendre, vous savez, comment nous pouvons arriver à un endroit où il y a un aménagement raisonnable, a-t-elle fait valoir.
Dans des provinces comme le Québec et l'Ontario, ainsi qu'aux États-Unis, nous avons vu des endroits qui fournissent des tests rapides en guise d'accommodement raisonnable pour les gens et je crois que c'est quelque chose qui aurait dû être considéré, a ajouté la députée conservatrice.
Elle a indiqué que le format que prendra le mini-caucus dépendra des ressources disponibles, ajoutant que la logistique est toujours en cours d'élaboration.
Cependant, elle a souligné que la formation du groupe ne concernait pas le leadership [du chef] Erin O'Toole.
Il s'agit vraiment d'entendre nos électeurs et d'essayer de comprendre ce que nous pouvons faire pour faire avancer ces questions, obtenir des réponses, attirer l'attention et sensibiliser, a-t-elle affirmé.