
Un feu survenu la semaine dernière à Pikangikum compte maintenant trois victimes
Radio-Canada
Le décès de deux adultes et d'un enfant a été confirmé à la suite d’un incendie survenu dans la Première Nation de Pikangikum, dans le Nord-Ouest de l’Ontario.
La cheffe Shirley Lynne Keeper appelle le gouvernement fédéral à améliorer les services d’incendie de sa communauté.
Elle indique que cet incendie mortel a traumatisé les résidents, qui se souviennent toujours d’un brasier survenu en 2016 qui avait tué une famille de neuf personnes, dont trois enfants.
Combien d’autres maisons doivent brûler avant que le gouvernement ne prenne ça au sérieux? a-t-elle écrit dans un communiqué.
« Ces pertes auront un effet à long terme. »
Le décès d’une des victimes avait été confirmé quelques jours après l’incendie, survenu mercredi dernier dans cette communauté située à 500 kilomètres au nord de Thunder Bay.
La cheffe affirme que les corps des deux autres victimes ont été retrouvés au cours de la fin de semaine.
Deux camions de pompiers qui auraient pu aider à maîtriser les flammes étaient gelés puisque la communauté n’a pas l’infrastructure nécessaire pour les garder au chaud durant une période de grand froid, a-t-elle indiqué.
Mathew Hoppe, le PDG de l’Alliance des Premières Nations indépendantes, qui représente cinq communautés de la région, ajoute qu’il s’agissait d’une famille très proche qui vivait dans le quartier affectueusement surnommé le quartier des Schtroumpfs en référence à la couleur bleue des maisons.