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Un ex-employé poursuit le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles
Radio-Canada
Un ancien employé du Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (JCCF) dit avoir été harcelé par le président de l'organisation après avoir quitté son poste parce que celui-ci avait accepté de défendre une cause qui, selon lui, n'était pas en en harmonie morale avec le mandat du centre et en raison de ce qu'il qualifie de fixation pour les procès s'opposant à la communauté LGBTQ.
Michael Kennedy poursuit l’organisation et son président, John Carpay, pour congédiement déguisé. Il dit avoir démissionné en raison des mauvais traitements subis et parce qu'il n'était pas d'accord avec une cause que le centre avait accepté de défendre.
John Carpay a fondé le JCCFCentre de justice pour les libertés conditionnelles en 2010. Sur son site Internet, l'organisation se décrit comme une organisation juridique et un organisme de bienfaisance enregistré auprès du gouvernement fédéral qui défend les droits fondamentaux des citoyens en vertu de la Charte canadienne des droits et libertés en offrant son aide comme représentant juridique bénévole ainsi qu'en offrant de l'éducation aux Canadiens au sujet de la société libre .
Dans sa déclaration à la Cour du Banc de la Reine de l'Alberta, Michael Kennedy déclare que le JCCFCentre de justice pour les libertés conditionnelles s'était considérablement écarté de son énoncé de mission et de ses valeurs fondamentales, et qu'il n'était plus un défenseur des libertés constitutionnelles impartial et appuyé sur des principes.
Il était également contre la pratique de se servir des plaintes relatives aux droits de la personne comme outil pour atteindre des objectifs juridiques, et ce qui semblait être l'obsession du centre de justice pour les mouvements transgenre et LGBTQ.
Aucune de ces allégations n'a été prouvée en cour.
Dans sa défense, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles et John Carpay nient toutes les allégations de Michael Kennedy et affirment qu'il n'y a eu aucune modification fondamentale de son mandat et l'appellent à prouver ses allégations en cour.
Michael Kennedy a travaillé pour le JCCFCentre de justice pour les libertés conditionnelles de 2011 à 2019. Il y a occupé divers postes, dont celui de directeur des communications.
Après ce que la déclaration du plaignant qualifie d'années d'attentes malsaines de la part de son employeur (notamment qu'il travaille pendant la nuit), il allègue qu'à l'automne 2018 John Carpay a suggéré qu'il démissionne pour protéger le JCCFCentre de justice pour les libertés conditionnelles.