Un dur apprentissage à l’approche des vacances
Radio-Canada
Martin St-Louis affirme qu’on apprend de ses erreurs dans la LNH. À en juger par la quantité commise par les joueurs du CH samedi soir, leur potentiel de croissance est immense.
Ce n’était pas une œuvre d’art, plutôt un tableau brouillon qui s’est finalement terminé largement en faveur des Capitals de Washington, les visiteurs, 8-4.
Le Canadien a donné l’impression d’être dans le coup par moments : en égalant la marque en début de deuxième, en se rapprochant à un but de l’adversaire à deux autres reprises, mais chaque fois, les Caps ont simplement passé la seconde, une vitesse inaccessible au Tricolore, pour se distancer aisément.
Tu vois que c’est une équipe qui est prête pour les séries. Ils sont dans cet état d’esprit, ce côté physique dont ils vont avoir besoin. On a vécu ça dans la deuxième moitié du match, a expliqué Martin St-Louis.
Le Canadien, lui, n’est plus prêt pour grand-chose. Vrai que les Capitals ont joué dur et distribué 34 mises en échec contre 21. Vrai que Tom Wilson, en deuxième période, s’est fixé comme seul objectif de déconcentrer le CH en frappant tour à tour, Alexander Romanov, Joel Edmundson, Jake Evans. Josh Anderson est tombé dans le panneau et s’est fait punir pour s’être porté à la défense d’Evans.
Ça n’explique pourtant pas les couvertures défensives déficientes, les revirements en zone neutre, les replis chaotiques.
C’est peut-être un peu [un manque] de communication, a suggéré Anderson. On doit être un peu plus alertes, savoir quand c’est le temps d’y aller ou non.
Hier soir, on a été vraiment bon dans notre territoire. On se repliait, on les forçait à dégager la rondelle ou à commettre des revirements alors on n’avait pas trop à jouer dans notre zone ce qui aide, a tenu à mentionner Evans.
Défensivement, ça a tenu le coup contre les Islanders, mais le CH n’a pas marqué un traître but. Samedi, c’était l’inverse.