Un député réclame des centres de traitement des dépendances aux T.N.-O.
Radio-Canada
Un député des Territoires du Nord-Ouest fait appel au gouvernement pour qu’il établisse des centres permanents régionaux de traitement des dépendances après deux récentes surdoses mortelles qui semblent avoir été provoquées par des drogues illicites frelatées.
Selon Rocky Simpson de Hay River Sud, les peuples autochtones souhaitent que ces centres soient mis en place à travers le territoire et qu'ils prennent en compte les besoins culturels.
Aucun centre permanent n’existe actuellement dans les Territoires du Nord-OuestT.N.-O. et les personnes dépendantes doivent se rendre dans le sud du pays pour être soignées.
Rocky Simpson souligne que ces centres ont de longues files d’attente et qu’une fois un client admis, il peut être trop tard.
Il nous faut des services consacrés aux dépendances, à la récupération et à la santé mentale qui répondent aux besoins du peuple Tłı̨chǫ, dit la députée de Monfwi, Jane Armstrong, car le manque de perspectives autochtones lors de séances de counseling peut être néfaste.
La ministre de la Santé, Julie Green, dit qu’un centre de mieux-être devrait être construit à Yellowknife en 2024, mais qu’aucun autre n’est prévu pour l’instant. L’Assemblée législative doit décider si ce genre d’établissement est une priorité avant de donner le feu vert.
Je veux mettre en garde [M. Simpson] qu’un centre de soins dans le Nord ne va pas forcément dire qu’il n’y aura pas de listes d’attente, souligne la ministre.
Le chef de la Première Nation de Salt River, David Pointras, dit qu’il est toujours préférable d’avoir des centres de traitement des dépendances près de chez soi. Ils peuvent notamment donner des ressources aux personnes dépendantes qui se sont fait soigner dans le Sud.