Un défi cycliste repensé en raison des feux en Mauricie
Radio-Canada
Les feux de forêt en Haute-Mauricie ont chamboulé les plans du quatrième Défi cycliste de l’Énergie auquel participaient une cinquantaine de jeunes cyclistes vendredi. 26 adolescents en provenance de quatre écoles secondaires du Centre de Service scolaire de l’Énergie ont dû revoir leur trajet de 275 km.
Initialement, les cyclistes des écoles secondaires Val-Mauricie, des Chutes, du Rocher et Paul-Le Jeune devaient effectuer leur parcours sous forme de relais de La Tuque à Shawinigan en passant par le parc national de la Mauricie. En raison des feux de forêt et de la qualité de l’air, l’équipe d’organisation a plutôt décidé de modifier le tracé.
Le coup d’envoi du Défi a plutôt été donné à Saint-Tite pour une boucle de 105 km passant par Saint-Casimir, Saint-Ubalde et Sainte-Thècle. Pour la deuxième partie du trajet, les élèves ont traversé Shawinigan, Saint-Boniface, Saint-Paulin et Saint-Mathieu-du-Parc.
Il était important pour les organisateurs de l’événement d’offrir aux élèves l’expérience du Défi cycliste de l’Énergie, malgré les circonstances.
Les élèves vont se dépasser. L’objectif, c’est de montrer aux élèves que peu importe le défi que tu vas rencontrer, tu vas y arriver avec de l’aide, avec les autres, avec la préparation que tu vas faire, explique François Lamy, professeur d’éducation physique à école secondaire Val-Mauricie et organisateur du Défi cycliste de l'Énergie.
Après cinq mois de préparation et d’entraînement, les élèves étaient soulagés que le défi ait toujours lieu, malgré le fait qu’il ait dû être repensé.
Ça montre qu’ils ont vraiment ça à cœur. C’est ma dernière année au secondaire, c’était donc ma dernière occasion de pouvoir me prouver que je pouvais le faire, raconte Félix-Olivier Saint-Onge, élève de 5e secondaire.
Je suis fière de moi. Je m’attendais à avoir plus de misère que ça, mais avec tout l’entraînement qu’on a fait, on était bien préparé, ajoute pour sa part Megan Veillette, une autre participante.
Lancé en 2016 par François Lamy, le Défi se voulait une manière de sensibiliser les élèves à l’importance de l’activité physique. En quatre ans, l’engouement pour le Défi s’est multiplié. Le nombre d’élèves participant a doublé.