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Un cyberprédateur délinquant retourne derrière les barreaux
TVA Nouvelles
À peine libéré, un cyberprédateur qui s’en est déjà pris à près de 300 ados a repris le chemin des cellules pour être entré en contact avec un mineur malgré une interdiction du tribunal.
« Les circonstances apparaissent hautement préoccupantes, d’autant plus que vous auriez pu profiter de la vulnérabilité de cet adolescent pour avoir accès à des victimes potentielles du même groupe d’âge », peut-on lire dans une récente décision concernant Philippe Truchon.
C’est que le prédateur sexuel âgé de 41 ans ne semble rien avoir appris de son dernier séjour au pénitencier pour avoir leurré quatre adolescentes de 14 et 17 ans.
Se faisant passer pour un employeur, il abordait ses victimes avant de les menacer pour qu’elles assouvissent ses pulsions sexuelles, allant même jusqu’à rencontrer l’une d’elles.
Et avant ces crimes qui lui avaient valu 52 mois d’incarcération et l’étiquette de délinquant à contrôler, il s’en était pris à 286 ados rencontrées sur internet.
« Vous preniez plaisir à leur demander d’exécuter des gestes à connotation sexuelle devant leur caméra web », indique une décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC).
En 2011, il avait également été condamné pour proxénétisme et pour avoir drogué une personne dans un but sexuel.
Les années en détention de Truchon ne semblent toutefois pas l’avoir changé. Car selon un rapport psychologique, il continue d’entretenir de l’hostilité envers les femmes, et manque d’empathie envers les autres.
Son risque de récidive est considéré élevé, si bien qu’il fait l’objet d’une ordonnance de surveillance de longue durée.