
Un couvreur du Cap-Breton continue de s’attaquer aux dommages laissés par Fiona
Radio-Canada
Plus de trois mois après le passage dévastateur de Fiona en Atlantique, un couvreur du Cap-Breton tente toujours de réparer les dégâts laissés sur les toits. Il à l’intention de continuer jusqu’à ce que les températures hivernales s’installent pour de bon.
Delton McDonald est propriétaire de l’entreprise de couverture de toit Knotled Roofing and Carpentry à Sydney, en Nouvelle-Écosse.
Immédiatement après Fiona, son équipe a travaillé sur plus de 100 toits. Trois mois plus tard, il a effectué plus de 200 réparations et les contrats ne ralentissent pas.
Avant Fiona, j'ai fait le plein de matériaux dont j’avais besoin pour être prêt pour ça, dit-il.
Mais pour l’ampleur de la dévastation, il n'y avait aucune préparation. Ça prendrait une équipe de 20 personnes pour arriver à en venir à bout.
Beaucoup de réparations au départ devaient être temporaires simplement pour empêcher l'eau d'entrer. Mais il s'est vite rendu compte qu'il faudrait un certain temps pour revenir à ces travaux temporaires.
C'était un peu comme un pansement, dans le but d’y revenir un peu plus tard, mais il y en avait tellement que plus tard n'est jamais vraiment venu.
Il doit garder ses paquets de bardeaux dans les garages chauffés si le propriétaire en a un ou dans son camion en marche pour les garder au chaud. S'ils sont au chaud au moins sur la route menant au toit à réparer, il peut arriver à les installer. Sinon, les clous se cassent lorsqu'ils sont projetés dans des bardeaux gelés avec un pistolet à clous.
Certains Néo-Écossais disent qu'ils attendent toujours une assurance pour couvrir les réparations des dommages liés à Fiona. Le Bureau d'assurance du Canada estime maintenant le coût des dommages assurables de la tempête à 800 millions $.