
Un coureur du Rouge et Or veut sensibiliser à la crise climatique
Radio-Canada
Un coureur du Rouge et Or veut utiliser sa tribune pour sensibiliser la population à la crise climatique. Jonathan Tedeschi invite l’ensemble de ses coéquipiers et adversaires à arborer un cercle vert sur leur maillot samedi, aux championnats provinciaux de cross-country.
C’est un premier pas. On sait qu’un cercle vert, ça ne va pas faire baisser la température sur la planète, mais ça peut envoyer un message fort que ça nous préoccupe. Après, la réflexion commence sur quelles actions concrètes on peut prendre au sein de nos institutions, relate le coureur de 28 ans au sujet du symbole de plus en plus répandu chez les jeunes Québécois.
Lui qui arborait déjà le cercle vert sur son sac à dos, à l’université, Tedeschi a décidé de le faire également sur son maillot du Rouge et Or la saison dernière, jugeant son militantisme écologique et sa passion pour le sport indissociables.
À quelques jours des championnats provinciaux, l’étudiant à la maîtrise en philosophie invite maintenant l’ensemble du peloton à suivre le pas.
« C’est une cause qui est plus grande que nous. C’est un défi collectif. »
Déjà ses coéquipiers et entraîneurs du Rouge et Or ont tous accepté de relever le défi du cercle vert, se réjouit le coureur. Il s’attend à ce que d’autres équipes universitaires fassent de même samedi, à Rawdon.
Et le mouvement pourrait bien faire des petits dans les autres équipes du Rouge et Or, estime le spécialiste du saut en hauteur Louis Brosseau.
Quand Jonathan m’a approché avec cette initiative-là, ça a résonné. Je pense que ce serait intéressant de la transmettre à un groupe plus grand. Le cross-country, d’abord, mais après l’athlétisme, et pourquoi pas le Rouge et Or au grand complet, se demande celui dont les études de deuxième cycle portent sur les liens entre le sport et la politique.
Pour Brosseau, le sport a comme vocation de changer les mentalités, de toucher les sensibilités. Les étudiants-athlètes du Rouge et Or ont beaucoup de visibilité et ne pas s'en servir serait malheureux, pointe-t-il.