Un conseiller municipal de Moncton doit se former en relations interpersonnelles
Radio-Canada
Le conseiller municipal Daniel Bourgeois, à Moncton, doit présenter des excuses par écrit et suivre une formation en matière de relations interpersonnelles à la suite d’une enquête déontologique.
Les membres du conseil municipal ont voté lundi pour lui imposer ces mesures.
Le tout découle de propos du conseiller Bourgeois durant deux réunions du comité municipal sur la promotion de la démocratie en octobre et d’un courriel qu’il a envoyé à la mairesse et aux autres conseillers le 21 octobre.
Dans ce courriel, il qualifie de stupide une membre du comité, Carole Chan, et il lui attribue des propos qu’elle n’a pas tenus durant les réunions du comité ou qui sont interprétés de façon erronée. Il soutient dans le courriel qu’elle a dit qu’elle n’avait été nommée au comité que pour assurer que des femmes et des membres de minorités visibles soient élus au conseil municipal.
Un commissaire à l’intégrité s’est penché sur la conduite de Daniel Bourgeois et de la mairesse Dawn Arnold.
Mme Arnold avait fait suivre le courriel du conseiller Bourgeois au président du comité, Frank Vandenburg. Le commissaire conclut qu’elle n’a pas agi à l’encontre du code de déontologie.
L’enquête conclut toutefois que Daniel Bourgeois a agi à l’encontre du code de déontologie, qui stipule que les conseillers doivent traiter toute personne avec dignité, compréhension et respect pour assurer un milieu de travail exempt de discrimination, d’intimidation et de harcèlement.
En cas d’actions contraires au code de déontologie, le conseil municipal peut produire une lettre de réprimande, exiger des excuses publiques, expulser une personne d’un comité, réduire ou suspendre un salaire ou l’accès aux installations municipales ou à des documents.
Les conseillers ont discuté des conclusions de l’enquête durant une réunion à huis clos le 13 décembre et ils ont voté pour ces sanctions, lundi, sans en débattre.