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Un comité autochtone contribuera au développement du parc Jean-Drapeau
Radio-Canada
Un comité composé majoritairement de personnes autochtones conseillera dorénavant la Société du parc Jean-Drapeau dans ses certaines de ses décisions sur le développement de cet espace insulaire fréquenté par les premiers peuples depuis le 13e siècle.
Les huit membres de ce comité-conseil – provenant des milieux communautaires, universitaires et corporatifs – se réuniront tous les deux mois. Le comité aura un rôle consultatif qui agira directement sur le processus décisionnel du Parc, écrit la Société du parc Jean-Drapeau dans un communiqué publié mercredi. Il sera également impliqué dans une stratégie de transmission de connaissances auprès du personnel du parc.
La Société estime que la création du comité l’aidera à atteindre ses objectifs en matière de réconciliation, qu’elle a énoncés dans son Plan directeur 2020-2030 de conservation, d'aménagement et de développement. Car ledit document note d’importantes lacunes en matière de reconnaissance et d’implication autochtones dans l’administration du parc.
« Les interventions, l’utilisation et la gestion du Parc ne reflètent ni la sensibilité autochtone, archéologique, culturelle, écologique et symbolique ni la richesse patrimoniale significative et unique du lieu. »
Pourtant, des populations autochtones fréquentent l’île Sainte-Hélène depuis au moins 800 ans. En 2003 et en 2004, des fouilles archéologiques ont mis au jour des artéfacts qui témoignent que les Iroquoiens du Saint-Laurent occupaient les lieux aux alentours de l’an 1200, soit environ trois siècles avant que Jacques Cartier explore le fleuve.
D’ici 2030, la Société du parc Jean-Drapeau s’est donné comme objectif de tenir dix activités culturelles des premiers peuples et d’avoir cinq témoins autochtones, soit des œuvres, des mémoriaux ou encore des références toponymiques. Elle espère également avoir 1 % de représentativité autochtone dans des postes d’encadrement.