Un cheval plutôt qu’un psychologue : une fondation de l’Outaouais mise sur l’équithérapie
Radio-Canada
Plusieurs jeunes de la région en attente d'un psychologue se tournent vers la thérapie chevaline, une solution aux thérapies traditionnelles. La Fondation Red Robin, située à l'Ange-Gardien, propose cette approche afin de venir en aide aux jeunes qui vivent de grands défis.
Anne-Sophy St-Jean est en attente d'un psychologue depuis plus de deux ans. Devant cette impasse, cette jeune fille s'est tournée vers la zoothérapie, et plus particulièrement, la thérapie assistée par les chevaux (TAC) pour l'aider à reprendre le contrôle de son quotidien.
La TAC est une approche thérapeutique qui est utilisée pour répondre à divers besoins. Selon le site Internet de la Fondation Red Robin, cette thérapie peut convenir à plusieurs défis comme l'anxiété, la dépression ou au trouble du spectre de l'autisme.
La première fois que je suis venue ici, j'avais un manque d'estime, j'étais très anxieuse, j'avais de la colère que je ne gérais pas, j'avais de la tristesse, énumère-t-elle. J'abandonnais facilement et j'étais toujours perdue, raconte Anne-Sophy St-Jean.
Déjà, cette dernière remarque une amélioration.
« Depuis que je suis ici, j'ai plus de leadership et plus de confiance »
La jeune ne monte pas à cheval, mais elle interagit avec lui. Les commandes sont simples afin d'accompagner l'animal à travers un parcours. Ce dernier est fait sur mesure en fonction de ce qu'elle a à travailler.
Lors de ses séances, Anne-Sophy peut demander toute sorte de choses à son compagnon équestre, comme on ferait avec un chien.
La présidente de la Fondation Red Robin, Andray Renaud, explique que les chevaux sont des animaux tout indiqués pour la thérapie, puisqu'ils sont munis d'une extrême sensibilité.