Un cas du variant Omicron dans une prison de Toronto
Radio-Canada
Un membre du personnel du Centre de détention de l'est de Toronto est atteint du variant Omicron, a confirmé jeudi soir la santé publique de Toronto, après avoir reçu des résultats d'analyses.
Quatre détenus ont aussi été déclarés positifs cet après-midi, mais la souche du virus dont ils sont atteints n'a pas encore été déterminée.
L'agence avait déclaré une éclosion à l'établissement plus tôt dans la journée par excès de prudence. Le premier cas faisait alors l'objet d'une enquête du bureau de santé publique de la région de Durham pour déterminer la souche du virus.
La santé publique avait commencé à enquêter le 26 novembre sur une possible exposition à la COVID-19 au sein de l'établissement carcéral provincial.
Toute nouvelle admission prévue dans le centre de détention a été redirigée vers d'autres infrastructures depuis le 29 novembre, peut-on lire dans le communiqué.
La santé publique de Durham, en banlieue de Toronto, avait confirmé jeudi un premier cas d’infection au variant Omicron dans la région.
La personne contaminée a été en contact étroit avec un voyageur de retour d’un des pays d’Afrique australe ciblés par un interdit de voyage du gouvernement fédéral, indique le bureau de santé publique de la région de Durham dans un communiqué.
L'Afrique du Sud a été le premier pays à tirer la sonnette d'alarme au sujet du nouveau variant.
D’autres cas de COVID-19 liés à des voyages à l’étranger sont à l’étude pour déterminer s'il s’agit du nouveau variant classé comme préoccupant par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), ajoute le communiqué.