Un café de réparation pour lutter contre l’obsolescence programmée
Radio-Canada
Un café Répar-Action qui permet à la communauté étudiante de réparer leurs biens a récemment été ouvert à l’Université de Sherbrooke.
L'un des objectifs de cette initiative est de lutter contre l’obsolescence programmée.
Le but du projet est d'offrir un lien accessible et permanent pour permettre aux étudiants de réparer leurs biens gratuitement, explique l’un des instigateurs du projet, Frédéric Lacroix.
Meubles, appareils électroniques, petits électroménagers ou même des vêtements peuvent ainsi profiter d’une seconde vie.
Nous espérons que ça puisse se poursuivre dans le temps. Nous allons même organiser des ateliers. Le projet a comme objectif de créer un lieu d'apprentissage et d'échanges pour acquérir des techniques pour que les participants puissent eux-mêmes réparer leurs biens, mais aussi l’apprendre aux autres, signale Frédéric Lacroix.
Il signale que l'obsolescence programmée a pour but de mettre en place des techniques pour empêcher notamment les consommateurs de les réparer eux-même.
C'est souvent moins cher d'acheter un nouvel objet que de le réparer. Nous voulons contrer et montrer aux gens que c'est possible de réparer leurs biens eux-mêmes. Il est assez facile de réparer un écran de téléphone quand on sait bien le faire. Ça permet aux gens de réaliser que c'est possible et que c’est moins cher que l'on pense, signale Frédéric Lacroix.