Un Britanno-Colombien sondé sur quatre a assisté à des incidents haineux depuis 2020
Radio-Canada
Le Bureau du commissaire aux droits de la personne de la Colombie-Britannique (BCOHRC) demande aux Britanno-Colombiens qui ont observé des incidents haineux ou en ont fait l'objet depuis le début de la pandémie de rapporter leurs expériences dans le cadre d’une enquête publique.
D’après un récent sondage en ligne commandité par le BCOHRCBCOHRC, un répondant britanno-colombien sur quatre a observé un incident haineux pendant cette période. Près d'un répondant sur dix en a fait personnellement l'expérience.
C’est une tendance hideuse et perturbante, commente Kasari Govender, la commissaire aux droits de la personne de la province dans un communiqué. Certains membres de notre communauté sont traités comme des sous-humains, qui mériteraient ainsi de la violence, poursuit-elle.
En août 2021, le BCOHRCBCOHRC a mis sur pied une enquête publique sur la haine répandue depuis la pandémie. Cette semaine, l’organisation a lancé un portail en ligne dans 15 langues où les Britanno-Colombiens sont invités à témoigner.
« En partageant leurs expériences, les gens peuvent faire la différence. »
Si vous faites partie de ces 26 % de Britanno-Colombiens touchés par la haine depuis la pandémie, notre équipe veut vous entendre, encourage-t-elle.
L'objectif de l'enquête publique est d'examiner ce sentiment d’aversion profonde sous toutes ses formes : le racisme, mais aussi la haine perpétuée sur la base de la religion, de l'identité de genre, du handicap, de l'origine autochtone, de l'orientation sexuelle, de la pauvreté ou de l'itinérance, indique le communiqué du BCOHRCBCOHRC.
La tendance est d’autant plus préoccupante chez les jeunes : la moitié des répondants au sondage âgés de 18 à 24 ans ont rapporté avoir assisté à des incidents haineux depuis la pandémie.
Les intéressés peuvent répondre au sondage jusqu’au 6 mars 2022. Les Britanno-Colombiens qui le désirent peuvent également répondre au sondage par téléphone au 1-855-412-1933.