
Un batteur joue toutes les chansons de Rush en 24 minutes en hommage à Neil Peart
Radio-Canada
Brandon Toews, un batteur de la Colombie-Britannique, a réussi l’exploit d’interpréter un pot-pourri de 175 morceaux du légendaire groupe canadien de rock progressif Rush en moins de 25 minutes.
Il a enregistré une vidéo en guise d’hommage à Neil Peart, le batteur de Rush, qui est décédé il y a deux ans, et à John Rutsey, le premier batteur du groupe, mort en 2008.
Le tout a été capté dans des prises où il jouait le pot-pourri dans son entièreté, et pas en petits bouts pour chaque chanson, selon ce qui est indiqué sous la vidéo. Cette dernière a été publiée sur le compte de Drumeo, une plateforme éducative pour les personnes qui veulent apprendre à jouer de la batterie ou s’améliorer à cet instrument et pour laquelle travaille Brandon Toews.
Admiré pour ses prouesses techniques et son originalité, Neil Peart a été une inspiration pour une foule de batteurs et de batteuses dans le monde.
Il est connu pour avoir créé certaines des meilleures prestations de batterie de l’histoire, a affirmé Brandon Toews à CBC. Pour moi, ainsi que pour probablement beaucoup de batteurs au Canada, il a joué un énorme rôle dans mon développement personnel en tant que musicien. J’ai des souvenirs, plus jeune, où je m’exerçais pour apprendre ce qu’il jouait sur des pièces de Rush.
Brandon Toews a eu l’idée de faire une vidéo en juillet dernier, puis il a passé des semaines à répéter et à parcourir le catalogue musical de Rush pour sélectionner les extraits de chaque chanson qu’il allait mettre bout à bout.
Il a aussi dû monter toute une batterie pour pouvoir y inclure les nombreux types de tambours et d’autres percussions que Neil Peart a utilisés au cours de décennies d’enregistrements. Le batteur de Rush était d’ailleurs reconnu pour sa quantité imposante de matériel en spectacle.
J’avais probablement plus de 70 ou 80 [instruments ou pièces d’instruments], a mentionné Brandon Toews. C’est en fait beaucoup plus que le matériel avec lequel il se déplaçait en tournée, mais vu que nous devions passer à travers 40 ans du catalogue de Rush, il y avait certains éléments qu’il n’a utilisés que dans les années 1980 ou 1990, par exemple, mais qui devaient tout de même être accessibles.
Dans l’ensemble, il y avait des éléments électroniques, des percussions classiques, une batterie standard, bien sûr, toutes sortes de tambours et de cymbales, a-t-il précisé. C’était vraiment plaisant à jouer.