
Un arrêté ministériel force des travailleurs de la santé à retourner au travail
Radio-Canada
Des employés de l'urgence et des soins intensifs du Centre hospitalier affilié universitaire régional (CHAUR) à Trois-Rivières sont forcés d'annuler leur congé ou encore de faire du temps supplémentaire en vertu d'un arrêté ministériel.
Des avis ont été envoyés au Syndicat des professionnelles en soins de la Mauricie Centre-du-Québec au cours des derniers jours. Les travailleurs de ces départements doivent obligatoirement rentrer au travail pour éviter des ruptures de service.
Par courriel, le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-QuébecCIUSSS MCQ confirme qu'à ce jour, 17 demandes d’application de l’arrêté ministériel ont été présentées au ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) afin d’assurer le maintien des soins et des services à la population.
Les secteurs où des arrêtés ont été demandés touchent les services liés à la COVID-19, dont les unités de soins destinées aux patients atteints de la maladie, la vaccination et le dépistage. Cette mesure a aussi été appliquée dans des urgences, des CHSLD, à la DPJ et en oncologie entre autres, selon le Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Mauricie-et-du-Centre-du-QuébecCIUSSS MCQ.
Un arrêté ministériel oblige aussi des travailleurs à temps partiel à rentrer au travail à temps complet. Des congés sans solde peuvent aussi être annulés.
Les travailleurs du réseau de la santé dans la région n’échappent pas à la COVID-19. Mardi, 736 d’entre eux étaient absents du travail en raison de la maladie.
Des éclosions touchent plusieurs départements, dont les laboratoires d’analyse de Trois-Rivières et de Shawinigan. Les technologistes médicaux déploraient lundi être surchargés par le nombre sans cesse croissant de tests de dépistage à analyser depuis le début de cette 4e vague.
Des cas ont aussi été recensés au Centre Parents-enfants du Centre hospitalier affilié universitaire régionalCHAUR et à l’Hôtel-Dieu de Victoriaviile.
Selon l’Institut national de la santé publique du Québec (INSPQ), une moyenne de 240 nouveaux cas par jour a été dénombrée depuis le 23 décembre.