Un arbitre de football blessé lors d’une agression à Saint-Hyacinthe
Radio-Canada
Un des officiels qui arbitraient samedi dernier un match de football collégial au cégep de Saint-Hyacinthe a subi de multiples blessures après avoir été agressé par un partisan en colère.
Selon les informations rapportées par le Bulletinsportif.ca, un blogue consacré au sport universitaire et collégial, l’incident s’est produit en bordure de terrain lors d’un match entre les Lauréats de Saint-Hyacinthe et le Noir et Or de Valleyfield.
D’après l’auteur du blogue, un partisan du Noir et Or de Valleyfield, frustré par l’annulation d’un touché en fin de première demie alors que le pointage était de 10 à 10, aurait verbalement et physiquement pris à partie l’arbitre en chef au cours de la pause de la mi-temps.
L’officiel a eu une ou des dents cassées, une blessure aux côtes et souffrirait d’une commotion cérébrale à la suite de l’échauffourée qui a suivi et à laquelle d’autres spectateurs ont pris part.
La police a été aussitôt appelée sur les lieux pour calmer les esprits. Le partisan, présumé agresseur, ainsi que l’arbitre agressé ont tous deux porté plainte.
Les autres arbitres ont quant à eux arrêté le match et annulé la rencontre qui était le dernier affrontement du calendrier régulier de la saison pour les deux équipes de deuxième division qui disputaient un match serré.
Selon le Réseau du sport étudiant du Québec (RSEQ) qui a confirmé l’événement et l’annulation du match dans un communiqué, le partisan impliqué dans l’altercation est le père d’un des joueurs du Noir et Or.
Le dossier a été transféré au Directeur des poursuites criminelles et pénales, qui déterminera par la suite si des accusations doivent être portées, écrivait dimanche le RSEQ dans un communiqué.
Sans vouloir commenter davantage cet événement, considérant les procédures judiciaires en cours, le Cégep de Valleyfield, le Cégep de Saint-Hyacinthe et le RSEQ unissent leurs voix pour dénoncer tout geste de violence et rappeler à tous les étudiants-athlètes, partisans, et à l’ensemble de la communauté collégiale, qu’aucune forme de violence n’est tolérée en aucun moment, précisent les auteurs.