
Un appui de plus en plus large au projet de loi 96 Un appui de plus en plus large au projet de loi 96
Radio-Canada
Les syndicats des deux institutions se sont prononcés en faveur de l’application de la loi 101 dans les institutions collégiales, réclamant que le projet de loi 96 rende obligatoire la fréquentation du cégep en français pour les élèves qui proviennent du système scolaire francophone.
Au total, ce sont maintenant les représentants de 27 cégeps sur la cinquantaine que compte la province qui souhaitent que la réforme de la loi 101 présentée par le gouvernement Legault s’étende aux collèges.
Le président du Syndicat du personnel enseignant du Cégep de Jonquière, Frédérick David, estime que même si le phénomène ne touche pas la région, les membres tenaient à se prononcer sur le sujet.
Nos membres ont vraiment réfléchi de façon plus large que de juste s’attarder à ce qui se passe ici. Donc c’est un problème de société, c’est la préservation de la culture de la langue française, a-t-il indiqué en entrevue, lors de l’émission C’est jamais pareil.
Il estime que la situation actuelle crée un déséquilibre entre les cégeps anglophones et francophones.
Les collèges anglophones peuvent accueillir des étudiants, disons qui sont plus forts académiquement, donc les étudiants qui ont plus de difficulté, eux, vont dans les cégeps francophones. Ça cause une certaine surcharge de la tâche pour les enseignants.
Les enseignants du Cégep de Saint-Félicien ont été les premiers de la région à donner leur appui à l’extension de la loi 101 aux cégeps, en mars.
Le député péquiste de Jonquière, Sylvain Gaudreault, a salué sur Twitter l’appui des enseignants du Cégep de Jonquière et du Cégep de Chicoutimi, en interpellant le ministre de la Justice, Simon Jolin-Barrette.