Un appel à la mobilisation pour sauver l’église Saint-Antoine-de-Padoue à Perkins
Radio-Canada
L’église centenaire au cœur du village de Perkins, dans la municipalité de Val-des-Monts, fermera ses portes le 1er mai. Le temps de trouver les fonds nécessaires pour la réparer.
La durée de cette fermeture est indéterminée, explique Louise Plouffe, présidente du conseil de fabrique de la paroisse de Saint-Antoine-de-Padoue. Dans l’attente des travaux, la paroisse continuera à se rassembler dans une salle à l’école Du Sommet, à Perkins , ajoute-t-elle.
Car l’édifice actuel représente un danger pour la sécurité des gens qui le fréquentent.
Au fil des ans, il y a eu des dommages structurels au bâtiment, explique-t-elle.
La pandémie ayant affecté les ressources de la paroisse et le nombre de pratiquants étant en forte diminution, il est difficile d’envisager les travaux nécessaires, pour le moment.
Quand nous faisons face à d’énormes dépenses, nous n’avons pas les moyens financiers pour les payer. Dans ce cas, ce sont des réparations majeures, certaines urgentes, qui dépassent un million de dollars, estime Mme Plouffe.
Des discussions ont lieu avec la Municipalité de Val-des-Monts. L’idée de transférer la propriété de l’église a été évoquée, mais le coût des travaux empêche d’envisager une telle option.
C’est un joyau de la municipalité et la Municipalité voudrait bien l’accepter et la transformer en un milieu communautaire, mais elle ne veut pas entreprendre d’aussi gros travaux de réparation, car ses moyens ne sont pas énormes non plus, explique la présidente du conseil de fabrique de la paroisse de Saint-Antoine-de-Padoue.
La solution envisagée est donc de délivrer une citation municipale de reconnaissance de la valeur patrimoniale à l’église Saint-Antoine-de-Padoue afin de la faire inscrire, ensuite, au registre du patrimoine culturel du Québec. Cette désignation permettrait ensuite de demander des fonds provinciaux pour financer une partie des travaux. L’autre partie proviendrait d’une levée de fonds communautaire.