Un ancien agent coupable de vol d’armes et de munitions de la police de Calgary
Radio-Canada
Un ancien policier ayant admis avoir volé des grenades tactiques, de l'équipement radio, d'autres armes et des centaines de munitions au Service de police de Calgary (SPC) a été entendu par un juge dans le cadre d'un plaidoyer de culpabilité.
Il a plaidé coupable de possession d'un engin explosif, de possession de munitions prohibées et de possession d'engins prohibés, notamment un pistolet à impulsion électrique et un couteau.
L'équipement radio du SPC saisi dans le cadre de l'enquête avait été porté disparu en 2017 et pouvait être utilisé pour écouter les canaux de diffusion de la police municipale. Au moment de la saisie, l’homme ne travaillait plus pour la police depuis trois ans.
Les munitions explosives saisies à son domicile ont été vérifiées par la police comme [étant] des dispositifs vivants et actifs, selon un exposé conjoint des faits présenté dans le cadre du plaidoyer de culpabilité de l'ancien agent.
L'homme a d'abord été accusé de voyeurisme après que la police a trouvé des caméras cachées au domicile de son ex-femme ainsi que des vidéos qui semblaient montrer une personne enregistrée à son insu. La police n'a pas précisé qui était la victime présumée.
Ces accusations, ainsi que des chefs d'accusation de possession de biens volés, ont été retirées mercredi.
Le juge Karim Jivraj a accepté la proposition conjointe de la Couronne et de la défense d'une ordonnance de sursis de 18 mois et d'une période de probation de deux ans. Cela signifie que l’ancien policier sera autorisé à purger sa peine à domicile.
Il a travaillé pour la police pendant 24 ans. Il a pris un congé d'invalidité en 2017 et a officiellement démissionné en 2019, selon l'exposé conjoint des faits préparé par la Couronne et la défense.
En 2021, l’ancien policier et sa femme se sont séparés. Elle est restée dans la maison, lui a déménagé. La femme dira à la police qu'elle avait trouvé des documents inquiétants et que l’ancien policier avait acheté une voiture aux États-Unis en 2019 en falsifiant un tampon de commissaire à l'assermentation. Cette dernière a été avocate pour la police de Calgary.