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Un alpiniste québécois retrouvé mort sur le K2
TVA Nouvelles
Le K2, la montagne sauvage, a fauché une autre vie le week-end dernier. L’alpiniste québécois Richard Cartier été retrouvé mort sur les flancs du second plus haut sommet du monde culminant à 8611 mètres au nord du Pakistan.
Aperçu la dernière fois entre les camps 2 et 1 lors d’une descente après avoir atteint le camp 4 à 7800 mètres d’altitude, le grimpeur était porté disparu depuis le week-end. Les équipes de secours avaient lancé une opération de recherche ralentie par le mauvais temps.Ce n’est que la nuit dernière que le corps de l’homme dans la soixantaine n’a été retrouvé à environ 6500 mètres d’altitude, à ce qui est surnommé sur le camp japonais sur la montagne.
Médecin dans les Laurentides, le Dr Cartier faisait partie d’une petite expédition qui incluait aussi le Québécois Justin Dubé-Fahmy. Tout au long de l’aventure dans la chaine montagneuse du Karakoram guidée par l’opérateur Adventure Pakistan, celui-ci a donné des nouvelles par le biais des médias sociaux.
Toutefois, il n’a rien écrit depuis le 21 juillet dernier alors que la cordée était en période de rotation sur la montagne.
«On s’est rendu au camp 3 japonais, à 7000 mètres. On pensait que c’était le camp 2.5, mais non! Richard, Matt (Eakin) et moi étions brûlés. Seize heures de grimpe. Aujourd’hui (le 21), on a touché le camp 4 à 7600 mètres. De retour au camp de base demain. Il commence à faire froid. On est bien fatiguées après ces deux grosses journées.»
C’est lors de cette descente, très dangereuse, que Richard Cartier et son compagnon de cordée, l’Australien Matthew Eakin, ont connu un tragique destin. Leurs corps ont été retrouvés gelés au campement selon le récit d’une source citée par le journal Himalayan Times.
La famille du Dr Cartier a reçu la terrible nouvelle depuis le camp de base.