Un 1er rôle au cinéma pour Marie-Mai: «Je me suis découvert une passion»
Le Journal de Montréal
Elle était « terrorisée » à l’idée de donner la réplique à Rémy Girard et Sophie Lorain, mais s’il n’en tient qu’à Marie-Mai, sa première expérience au cinéma dans Testament, le nouveau film de Denys Arcand, ne sera pas sa dernière.
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« Je me suis découvert une passion », a dit la pétillante chanteuse, animatrice et désormais comédienne, vendredi, lors d’un entretien avec Le Journal, quelques heures avant la présentation du film au Festival de cinéma de la ville de Québec.
« J’ai déjà eu une autre offre pour quelque chose de vraiment le fun au Canada, une série que j’aime beaucoup. Je ne sais pas si ça va fonctionner », dit celle qui écoutera les offres sans les solliciter.
« Je n’ai jamais forcé les choses dans ma carrière, mais si on me fait une passe, je vais scorer. [...] Après vingt ans, si je ne faisais que de la musique, je pense qu’il me manquerait un petit danger, un petit quelque chose qui donne le goût d’avancer. »
Jouer n’était pourtant pas sur sa liste de choses à faire avant de mourir. Chaque fois qu’on lui demandait si le cinéma la tentait, elle répondait invariablement non.
Un jour, opinant à la suggestion d’un ami commun – le coiffeur David D’Amours pour ne pas le nommer –, la productrice Denise Robert lui a proposé de passer une audition.
« J’ai dit oui tout de suite, je n’avais rien à perdre », affirme Marie-Mai.
Elle a suivi des cours avec un coach et a convaincu l’équipe de Testament de lui confier le rôle de Flavie, une femme mystérieuse qui visite le personnage de Rémy Girard une fois par semaine pour lui apporter du réconfort.
Après 19 mois à parcourir la planète pour chanter ses succès dans des stades remplis de Swifties hystériques, la plus grande vedette de notre époque, Taylor Swift, s’amène enfin au Canada – six concerts à guichets fermés à Toronto à partir de jeudi, puis trois à Vancouver en décembre – pour mettre un point final à la tournée la plus lucrative de l’histoire de la musique.
Installé à New York tout l’automne, l’humoriste Mathieu Dufour se demandait si la Grosse Pomme allait «virer à l’envers» le soir de l’élection américaine, au moment où Le Journal l’a contacté, mardi après-midi. «J’ai bien hâte de voir s’il va y avoir des répercussions», a dit celui qui en a profité pour annoncer un nouveau spectacle de Noël avec une chorale de 100 chanteurs.
Pour la journaliste et chroniqueuse d’origine haïtienne Anne-Lovely Etienne, le regretté Herby Moreau a représenté un monde des possibles en devenant l’une des premières figures de la communauté noire à avoir couvert – et à avoir fait partie – du star-system québécois. «Il m’a permis de me dire: moi aussi, je peux le faire», confie-t-elle.
Les Cowboys Fringants ont poursuivi sur leur lancée dimanche soir. Après avoir vu l’album et la comédie musicale Pub Royal rafler cinq Félix mercredi, lors des deux premiers galas, le groupe de Repentigny a ajouté trois statuettes à sa cagnotte au principal Gala de l’ADISQ, animé par Pierre-Yves Roy-Desmarais. Parions qu’il y a un Karl Tremblay qui était bien fier de ses comparses là-haut.
Ils sont au cœur de la chanson québécoise et créent des œuvres qui marquent des générations et des moments de vie à jamais; pourtant, en plus de vivre dans l’ombre, les paroliers québécois ne parviennent pas à gagner leur vie avec leur passion. «Personne ne peut vivre de sa plume en chanson au Québec en ce moment », estime la parolière Ève Déziel.
Finalistes dans sept catégories, dont quatre au gala dominical, Les Cowboys Fringants ont tous les éléments en main pour être les grands gagnants de l’ADISQ cette année. L’excellent album Pub Royal, tiré de la comédie musicale du même nom et auquel le chanteur Karl Tremblay a prêté sa voix avant son décès, a été acclamé de toutes parts à sa sortie au printemps. Si cela s’avérait le chant du cygne pour les Cowboys, ils auraient de quoi partir la tête très haute. Voici les coups de cœur et prédictions de nos journalistes pour ce 46e Gala de l’ADISQ.
Une rare visite à Montréal pour Bruce Springsteen: le «Boss» fait les choses en grand au Centre Bell
Après avoir fait languir ses amateurs montréalais pendant 16 longues années, Bruce Springsteen a rappelé à tout le monde qui était le patron au Centre Bell.