Un 1er juillet marqué par la crise du logement dans la région
Radio-Canada
Si la plupart des ménages locataires au Saguenay-Lac-Saint-Jean ont trouvé un logement, certains ont dû se tourner vers des solutions d'hébergement temporaires, signe que la crise du logement perdure au Saguenay-Lac-Saint-Jean et qu'elle le sera encore même après le 1er juillet.
En ce jour de déménagement au Québec, plusieurs locataires ont pu s’installer dans leur nouvel appartement samedi. Certains, comme Cathy Savard, une résidente de Saguenay, craignaient encore de ne pas pouvoir trouver un appartement, à quelques jours du 1er juillet.
Je n'en dormais plus, je pourrais vous dire que je n'en dormais plus!, partage-t-elle.
Elle a pu emménager dans son nouvel appartement du boulevard Talbot, à Chicoutimi, avec l'aide de ses proches, quelques jours seulement après avoir signé un bail à un prix qui lui convient. J'ai cherché, puis j'ai cherché, laisse-t-elle tomber. Ce n’était pas évident.
Cathy Savard a dû déménager, puisque son ancien logement sera rénové. Les recherches pour trouver un nouveau toit ont été compliquées. Elle a fait appel aux services d'aide de l'Office municipal d'habitation de Saguenay pour obtenir de l’aide.
Quand j'ai fait une demande pour les HLM, j'ai été acceptée, mais la liste d'attente était extrêmement longue. Ça prenait un an ou deux. On m'a proposé des solutions avec une intervenante pour trouver un logement, explique-t-elle.
La situation lui a causé un stress important. J'avais un gros stress, mes parents avaient un gros stress aussi. Ce n'est pas évident et ce n'est pas facile. Il faut persévérer, on n'a pas lâché, souligne-t-elle.
L’organisme Loge m'entraide estime que la situation va demeurer très fragile au-delà du 1er juillet à Saguenay, puisque huit ménages ont actuellement des hébergements temporaires, selon les informations transmises par l’organisation, dans un communiqué, samedi.
C'était aussi jour de déménagement pour des étudiantes de l’Université du Québec à Chicoutimi, qui sont natives de Québec.