
Un élève qui veut choisir son pronom à l’école devra avoir l’accord de ses parents
Radio-Canada
Le ministre de l’Éducation du Nouveau-Brunswick Bill Hogan a dévoilé sa révision de la politique 713. Les élèves de moins de 16 ans devront obtenir le consentement de leurs parents pour utiliser un prénom ou un pronom de leur choix à l’école.
Si l'élève ne veut pas que ses parents soient informés ou si cela n’est pas dans l’intérêt supérieur de l’enfant ou si cela risque de nuire à l’élève, il sera orienté vers un professionnel scolaire, par exemple un travailleur social ou un psychologue.
Nous reconnaissons que cela peut être une période difficile pour l’élève, précise le ministre qui assure soutenir les élèves de la communauté LGBTQ+.
La communication avec les parents ne sera pas forcée, mais sans leur consentement, le personnel de l'école sera obligé d'utiliser le prénom et le genre assigné à la naissance.
L'utilisation du prénom ou pronom choisi par les camarades de classe de l'enfant ne sera pas encadré.
Les élèves de plus de 16 ans pourront utiliser le prénom ou pronom de leur choix à l’école, sans que les parents ne soient avisés.
En ce qui concerne la participation aux activités parascolaires ou sportives, la politique révisée indique que les élèves pourront participer à des activités qui sont sûres et inclusives. Auparavant, la politique ajoutait à ces notions que les enfants pouvaient participer à des activités conformes à leur identité de genre.
Selon M. Hogan, les politiques et l'aide des associations sportives sont satisfaisantes.
Le dernier point qui devait être révisé portait sur les salles de bain non genrées. Le ministère ajoute une obligation pour toutes les écoles d'avoir des aires de changement universelles et privées.